Boudés par le marché, les titres des concessionnaires automobiles cotés ont été peu échangés en 2020 (exceptée UADH). La pandémie Covid-19, entraînant un arrêt de l’activité pour 2 mois et impactant les ventes des concessionnaires courant le premier semestre, ne pourrait qu’expliquer qu’en partie le désintérêt des investisseurs. En effet, le secteur souffre d’ores et déjà de plusieurs maux. Face à la détérioration de la conjoncture économique du pays post-révolution, le secteur a dû subir, de plein fouet, l’affaissement de la monnaie locale, la dégradation du pouvoir d’achat du tunisien ainsi qu’un cadre réglementaire et fiscal restrictif prônant la limitation volontaire des quotas, la hausse des taxes à la consommation et de l’impôt sur les sociétés du secteur ...