Gagnés par l’euphorie au début de l’année puis plongés dans un état de torpeur à partir du mois de Mai, les investisseurs auront été animés tout au long de l’année écoulée par une large palette de sentiments. L’indice vedette termine, au final, l’année 2021 sur une note légère d’optimisme, rompant, ainsi, avec deux exercices consécutifs de flop boursier.
Nous abordons l’année 2022 avec un certain nombre de convictions et quelques interrogations. 2022 sera l’année de l’avancement de la campagne de vaccination contre la Covid-19 et celle de la poursuite de la croissance économique de rattrapage. Les questions résultent davantage de la réponse du policy-mix ainsi que de l’évolution de la situation socio-politique.
Certes, la relative stabilité des taux (quoique élevés), le niveau plancher des valorisations et la perspective de la poursuite de la normalisation de l’activité économique rendent les investisseurs confiants. Mais, gare aux mauvaises surprises. Un voile d'incertitude entoure encore les résultats de 2022 en raison d’une possible énième vague de contamination, notamment au nouveau variant du Coronavirus: Omicron. Par ailleurs, les répercussions du choc pandémique qui ont détérioré les conditions macro-économiques sur les deux dernières années seront encore ressentis en 2022. Toujours est-il que dans le contexte actuel, des opportunités d’investissement peuvent se présenter. Le stock picking demeure le mot d’ordre. La solidité des fondamentaux, la qualité du management et le faible profil de risque restent notre ligne de conduite dans ce climat incertain. L’horizon de placement est, également, un facteur non négligeable dans notre stratégie de placement. Pour déjouer la morosité actuelle du marché et profiter d’un bon retour sur investissement, nous recommandons un horizon de placement relativement à moyen terme, d’au moins deux ans.
Pour l’année 2022, notre stratégie d’investissement est axée sur les thématiques suivantes: 1) jouer la défensive, 2) rester aux aguets sur les valeurs exportatrices, 3) profiter du réveil de l’industrie, 4) viser les Blue Chips bancaires et 5) profiter de la mise sur le marché d’un leader dans le secteur de la distribution de l’IT en Tunisie.